chutheu!!! yen a qui rigolent!

chutheu!!! yen a qui rigolent!

droite gauche

droite gauche
droite gauche :

les ptits culs du matin

droite,gauche,droite,gauche.se balancent sans trêve.deux brioches indépendantes qui se meuvent.qui dansent sans le savoir sur la musique de mon mp3.de telle façon que le spectacle est total et que je ne peux faire autrement que de regarder.sans trêve.

il y a celles qui ont le jean qui boudine.celles qui ont le jean qui ne colle pas.celles qui ont le jean qui colle.mais trop.celles là ne m'interessent pas.

et puis,il y a celles qui ont le jean qui colle parfaitement.le jean sur mesure.le jean léger,le jean qui déconnecte et qu'on a envie d'enlever.

Moi,je marche au ralenti pour savourer jusqu'au bout.tellement lentement que les gens me dépassent.tous.je suis la dernière.et ça n'est pas grave parce que même mon sac est léger.et au contraire.c'est mieux.je suis la dernière,mais,(et cette conjonction a son importance) je suis au premier rang pour le show qui se prépare.

le temps des cerises de la ptite brune parfum vanille lui va a merveille.

droite,gauche,droite,gauche   hummm

juste devant elle,une fille pantalon taille basse à la démarche trop classe.aujourd'hui il ne fait pas froid et elle n'a pas de veste.seulement un t-shirt court et moulant qui laisse entrevoir ses hanches.il est beau ce mot "hanche" il fait penser à chance.le son de mon mp3 est maintenant au maximum et dans ma tête je me fais un film d'enfer.

mince! la pseudo hippie cheveux couleur cuivre a mit une longue jupe indienne aujourd'hui.je ne verrais rien.de quoi foutre ma journée en l'air.les yeux dans le vide,je replonge dans mes pensées molles.et je vois ma vie telle qu'elle l'est vraiment.et je ne saurais pas dire quelles sont ces pensées molles.et je ne saurais pas dire comment est ma vie.vraiment.

waouh!mais que vois je? à peine quelques mètres devant moi,une fille possédant une paire de fesses des plus troublantes.droite,gauche,droite,gauche,.je marche dans la rue,et comme si on m'avait rendu la vue je lui matte le cul.

elle va vite,il faut suivre,je suis en retard,j'ai chaud,le vent se lève,des parfums se mélangent,je suis heureuse,craig amstrong n'est pas vraiment adaptée à ce genre de situation alors je change.à cette situation qui n'en est d'ailleurs même pas une.qui n'est autre qu'une mandarine sucrée dans un plat de fruit en poterie trouvé sur un toit blanc dans les année 50 par un sculpteur bourré.

ce petit rituel d'ado affamée est pour moi indispensable, irremplaçable et nécéssaire.

un plaisir simple comme on dit mais en plus compliqué.voir ces culs se balancer ainsi,avec autant d'assurance,avec autant de naiveté,provoque chez moi des sensations uniques et tellement fortes que parfois ça me donne envie de me pendre.

et ça n'est pas pitoyable

oui,je ne prends pas le bus le matin parce que je préfère me rincer l'oeil sur le cul de bonasses et réaliser des films pornos dans mon cerveau

oui je marche lentement pour ne rien perdre

oui on peut dire que tout cela donne un certain sens à ma vie

d'ailleurs,ça devrait être ça la vie.marcher en direction du lycée.mais ne jamais y arriver.

un mélange de graisse,de poils,de peau,de tissu,de vent,de parfum,de frottement

un mélange de musique et de goudron,de lycée qui n'existe pas

de filles qui aiment les filles et qui pensent la même chose que moi

de temps qui n'arrête pas de s'arrêter

d'oeil qui divergent sans cesse,

de droite à gauche,de droite à gauche,

cherchant dans chaque recoin quelque chose à matter

 matter,matter,matter

 

être à jamais sur ce chemin,avec les ptits culs du matin

 





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